vendredi 7 janvier 2011

LES ANIMATEURS DE RADIO

Les métiers de la radio:
Pour devenir animateur, pas de parcours typique. La passion mène - celle des mots, de la musique, de l'information - et le désir de la communiquer...

 .....Car une fois qu'on a goûté son caractère intimiste, qu'on a exploré ses multiples possiblités créatives, on tombe vite amoureux de la radio.

On fait de l'animation radio comme on vit une belle histoire d'amour : avec enthousiasme et générosité. L'animateur est la figure de proue de l'émission. Il lui donne un style, une couleur, l'imprègne de sa personnalité.
L'animateur ne fait qu'un avec les membres de son équipe. Ceux-ci comptent sur lui pour bien livrer en ondes le résultat de leur travail.

Une émission s'adresse la plupart du temps à un public particulier. L'un des défis de l'animateur est d'établir un lien avec ce public. De lui transmettre une information claire, de créer, par la parole, des images qui le feront voyager.

En studio, le rôle de l'animateur est crucial. C'est lui qui veille à ce que l'émission soit cohérente et vivante. Ses outils principaux : sa voix, sa culture personnelle et son talent de communicateur. L'animateur les emploie tour à tour pour informer, questionner, provoquer, toucher, séduire…

De nombreux animateurs deviennent d'ailleurs « accros » de ces quelques minutes par jour ou par semaine où ils guident leurs auditeurs dans l'univers du son et de la parole.

samedi 1 janvier 2011

S'aimer en 2011

Les duos des temps modernes se réinventent et n'hésitent pas à s'affranchir des modèles traditionnels.  Exit les repères culturels et le respect des règles religieuses  


Une transgression  qui n'est peut-être  pas anodine.,...en effet il n'y aurait pas de passion amoureuse sans transgression des conventions, tabous ou interdits.  


Qu'une union soit ordinaire ou extraordinaire, chaucun revendique la même légitimité: l'amour au plus beau sens du terme! 


Et qui peut s'arroger le droit d'interdire à deux êtres de s'aimer?

jeudi 30 décembre 2010

*Politique du rebelle* par Michel Onfray

Extrait du livre

Dans ces mondes où triomphe le culte des idéaux , des universaux générateurs, l'individu passe pour quantité négligeable.  On le tolère ou le célèbre seulement lorsqu'il met son existence au service de la cause qui le dépasse et à laquelle tous vouent un culte.  Le Prêtre , le Ministre, le Militant, le Révolutionnaire, le Fonctionnaire, le Soldat, le Capitaliste flamboient tous en auxiliaires de ces divinités qui font l'unanimité auprès de la plupart.

Où sont les individualistes solaires et solitaires, magiques et magnifiques?  Que sont devenues les exceptions radieuses dans lesquelles s'incarne, jusqu'à l'incandescence cette conscience qui ne se dissout pas sous l'oppression?

Vouloir une liberté libertaire, c'est inverser les perspectives : soumettre l'économique au politique , mais aussi mettre la politique au service de l'éthique, faire primer l'éthique de conviction sur l'éthique de responsabilité, puis réduire les structures au seul rôle de machine au service de l'individu, et non l'inverse.

Le camp de concentration peut s'entendre comme démonstration exacerbée de ce que donne le triomphe absolu et sans partage d'universaux posés comme tels  - la race pure d'un Reich millénaire - et d'une volonté d'éradiquer l'individu pour construire une vaste et immense machine homogène, purifiée, fixe.

Ainsi, le plus fort soumet le plus faible; le plus rusé, le plus fourbe, le plus armé, le plus hypocrite mettent l'autre à leurs genoux, à leurs pieds.

Le bonheur en solo

Les célibataires sont de plus en plus nombreuses en Occident.  Autrefois vu comme babacool et souvent réprouvé, le célibat est devenu un mode de vie.  Un mode choisi, assumé et épanouissant.

Statut anticonformiste encore en 2010, l'histoire a montré que certaines ont payé très cher cette liberté.

En choisissant le célibat ces femmes ont pris les rênes de leur destinée et ont du pouvoir sur leur propre vie.

On a le droit comme individu de vouloir s'épanouir et être autonome.  Le destin d'une femme n'est pas nécessairement de vivre en couple toute sa vie.  C'est un sillage culturel, mais les femmes ne sont pas obligées de suivre les voix déjà toutes tracées.

Le couple ou la famille ne sont plus les seules options envisageables aujourd'hui.

L'on ne devrait pas d'ailleurs considérer  aujourd,hui les célibataires comme des marginales ou des frustrées sur le plan sexuel. *Il n'y a rien de mal à refuser une situation dans laquelle on ne se sent pas à l'aise.  Pouvoir contrôler jusqu'où on veut aller, c'est faire preuve de maturité*.

...mais on est bien loin de l'égalité des sexes.

mercredi 29 décembre 2010

*L'Amour* et la *Liberté* vont ensemble

Q. La seule richesse qui soit, écrivez-vous, c’est la liberté.” Et l’amour ?
R. A vous de me faire la démonstration que la liberté et l’amour s’opposent. Que vivre l’un suppose de renoncer à l’autre – ce que laissent croire les modèles dominants hérités du christianisme. Or on peut ne rien placer au-dessus de la liberté, et aimer. On aimera différemment, c’est tout. Autrement que la plupart. Mais on aimera tout de même.

Q. Pensez-vous que les femmes soient aujourd’hui à égalité avec les hommes dans la recherche et la culture du plaisir amoureux ?

R. Bien sûr que non. Les femmes sont les grandes victimes de la pensée judéo-chrétienne, qui est essentiellement misogyne. La civilisation a été faite par et pour les hommes, contre les femmes, auxquelles on accorde un droit de cité seulement quand elles sont épouses ou mères. On ne les aime qu’éteintes dans le mariage et calmées dans la maternité, parce que là leur désir ne fait plus peur aux hommes. Mariées et mères de famille, les femmes renoncent à la majeure partie de ce qui fait leur féminité, leur liberté, leur autonomie, leur indépendance. Elles deviennent des fonctions sociales et cessent d’être des subjectivités souveraines.
 
Q.“Le libertinage, cet art de rester soi dans le rapport à autrui…” N’avez-vous jamais envie de vous oublier, de vous abandonner, de vous donner ?

R.Bien sûr que si ! Et je sais m’oublier, m’abandonner, me donner, mais quand je veux. Pas question de ne pas me retrouver, de devenir un autre, de m’aliéner, de tellement donner que je n’aurais plus rien et que je ne serais plus rien. Se donner, pour moi, suppose qu’on puisse se reprendre quand on veut. Ne confondons pas s’abandonner et se diluer.   Rares sont ceux qui, dans la relation amoureuse, ne visent pas la destruction de l’autre, son incorporation, sa négation, sa digestion – pour ne plus faire qu’un, selon le pénible fantasme de la plupart des couples.
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Q. La question essentielle : est-ce dans la nature de l’Homme d’avoir plusieurs partenaires en même temps ?

R. Là encore beaucoup de sociologues pensent que l’homme est par nature polygame, et qu’il devient monogame parce que la société l’impose. L’homme a également la volonté de se reproduire le plus possible, ce qui explique sa volonté de rencontrer plusieurs partenaires. Pour la femme, le rôle est inversé, puisqu’elle a une "fonction première" de reproductrice. Elle n’a donc pas ce besoin d’être polygame.

dimanche 26 décembre 2010


En effet, une  recherchiste l’avait mentionné au début de sa rencontre avec un auteur: « Et n’oublie jamais que les recherchistes ont la mémoire longue. Il faut que tu restes très courtois, très poli et très gentil parce qu’on sait jamais à quel moment moi je vais pouvoir te rappeler ou à quel moment tu vas revenir si tu publies un nouveau roman, si tu n’as pas été fin avec moi la première fois, je vais peut être dire ’’Non, je ne pense pas que se soit un bon invité’’. (...) »
Au diable le devoir d’information des médias envers la population ! Il y a information que si l’invité a été gentil avec les recherchistes et que si ces derniers voient dans le messager un potentiel médiatique.
Je n’en reviens pas, surtout de la part d’une télévision publique (Télé-Québec) et d’une télévision d’état (Radio-Canada), parce qu’elles sont subventionnées toutes les deux par des deniers publics. Je croyais le plus sincèrement du monde que le fait de recevoir des deniers publics obligeait les médias récipiendaires à s’en tenir avant tout au devoir d’information mais cette recherchiste me confirme ce que je n’aurais jamais voulu entendre, même en privé. Un auteur aurait beau écrire l’oeuvre du siècle mais la population n’en serait pas informée tout simplement parce que les recherchistes jugent qu’il n’est pas suffisamment médiatique.
Il y a une trentaine d’années, on m’a enseigné qu’« informer, c’est choisir », choisir sur des bases objectives, avec tout que cela implique d’efforts à l’esprit. Aujourd’hui, le choix des sujets se fait sur la base du potentiel médiatique des invités qui en traiteront. Si le recherchiste ne trouve personne de médiatique pour parler d’un sujet donné, on n’en parle pas. « Tout est devenu un spectacle au sein des médias » disent certains en affirmant que c’est ce que les gens demandent en soutenant que les médias sont le reflet même de la population. Or, rares sont les payeurs de taxes et d’impôts qui se donnent ainsi en spectacle 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, comme le font les médias en abandonnant leur devoir d’information.
Le devoir d’information est déjà bel et bien mort et enterré, un rêve du passé réduit en poussière,... aux mains des recherchistes à la mémoire longue.

CES *VEUDETTES...*

Certes, les *veudettes* de la radio «pètent les plombs» depuis l'invention de la radio. Simplement, les pathologies varient en fonction des périodes et des individus. Il serait exagéré de définir R.C. comme un asile de fous, mais force est de constater que la radio abîme des personnes qui se porteraient le mieux du monde en exerçant un autre métier. «La radio, c'est comme l'alcool: il y a ceux qui supportent et ceux que ça déglingue», avait l'habitude de dire un connaisseur... Yves Mourousi.
En effet, penser que la folie ne gagne que les animateurs du XXIe siècle serait un leurre. «J'ai connu dans les années 90 une présentatrice de journal télévisé, sur TFI, qui, du jour au lendemain, a été retirée de l'antenne
La «folie radio» est une maladie mutante mais persistante.
Les paranos
La paranoïa, du grec ancien para («à côté de») et noûs («esprit»), est une maladie mentale à la base de délires chroniques. Les adjectifs «paranoïaque» et «paranoïde» (sens atténué) lui correspondent. Les personnalités paranoïaques se caractérisent toutes par quatre traits fondamentaux entraînant à terme une inadaptabilité sociale:

1. la surestimation pathologique de soi-même; 2. la méfiance extrême à l'égard des autres; 3. la susceptibilité démesurée; 4. la fausseté du jugement.
Le monde de la radio est peuplé de paranoïaques de toutes espèces.
Elle n'est en fait, pour les gens de la radio, qu'une manifestation pernicieuse de leur narcissisme.
Les schizos
La schizophrénie, du grec skhizein, «fendre», et phrên, «esprit», est une pathologie psychiatrique d'évolution chronique. Elle a pour conséquences une altération de la perception de la réalité, des troubles cognitifs et un dysfonctionnement social et comportemental important.
A ce titre, la radio d'aujourd'hui s'apparente à un club de strip-tease